LE JARDINIER ( partie 1 )

15h00

Martine change d’avis brutalement. Avec cette chaleur étouffante, c’est ridicule de  perdre son après midi chez le coiffeur, elle prévient le salon et change son RV.
A chaque fois, la séance dure 2 heures, ensuite elle avait prévenu son mari, qu’elle irait faire les boutiques.
 

Mais Martine décide de rentrer chez elle, de profiter de sa piscine. Son mari  est en congés et doit sans doute se faire bronzer au soleil, dans leur immense jardin. Le jardinier avait prévu de passer aujourd’hui.


Elle gare sa voiture dans la rue. Agacée qu’une autre se soit garée à coté de celle d’Olivier, devant leurs deux garages.

 

-        Il ne manque pas de toupet pour se garer là, pense t-elle.

D’un coup d’œil rapide, elle ne voit personne dans le jardin.
 

L’immense baie vitrée est entrouverte, elle pénètre dans la maison spacieuse, il y fait frais, c’est agréable. Pas un bruit au rez de chaussée.

 

Est-ce qu’Olivier serait parti se reposer dans leur chambre.

 

Elle repense à la scène d’hier soir, une de plus….

Leur couple connaît depuis quelques mois, quelques problèmes, rien de dramatique aux yeux de Martine mais pour Olivier, c’est devenu obsessionnel, plus les années passent, plus il a de besoins sexuels que Martine n’est pas en mesure de satisfaire.


Martine n’est pas attirée par le sexe, elle accepte de faire l’amour à son mari, pour avoir la paix. Mais plus vite, c’est terminé, mieux c’est !

 

Olivier le sait, et se plaint souvent de son épouse.

 

Pourquoi restent t-ils ensemble alors ?

Elle  parce qu’elle déteste changer ses habitudes, elle aime sa petite routine, et ne peux pas envisager le divorce cela n’étant pas dans ses principes religieux.

Lui, parce que Martine a de l’argent, beaucoup d’argent. Avec elle, il ne manque de rien. Ils ont un train de vie qui lui sied à merveille. Olivier aime l’argent. Son emploi ne pourrait guère payer le luxe qui l’entoure, la maison, les voitures, les vacances….


Alors il subit les caprices de sa femme, il subit sa passivité au lit.

Bien sûr, il la trompe, mais parfois il ne peut s’empêcher de lui dire ce qu’il pense d’elle.

Il sait qu’elle ne réagira pas à ses critiques, Martine est aussi passive dans la vie, qu’au lit.


Tant qu’on ne touche pas à ses maudits chats, à son fric, et à ses fichus bouquins dont elle se délecte à longueur de journée, Martine se fiche du reste.

 

Elle enlève ses chaussures et monte doucement les marches qui mènent aux premier, l’épaisse moquette de couleur crème accueille sans bruit, chacun de ses pas.

Elle croit entendre des gémissements, est ce qu’Olivier aurait eu un malaise, elle accélère le pas. La porte de leur chambre est entrouverte, les sons deviennent plus forts.

 

Le cœur de Martine bat très fort, elle a comme un mauvais pressentiment, Olivier n’aurait pas osé amener une femme chez eux, il n’aurait pas osé faire ça ? 

 

Elle entend parfaitement les geignements, elle transpire, elle a peur de ce qu’elle va découvrir dans leur chambre, qui est donc cette femme dans leur lit ?

Sans bruit, elle passe la tête et regarde la scène qui se déroule à quelques mètres d’elle.

 

Elle regarde bêtement sans en comprendre, toute l’horreur….

 

Son mari est totalement nu, à quatre pattes sur leur lit, elle voit sa bouche crispée de douleur, de plaisir alors que Pierrot leur jardinier, est train de le sodomiser.
Il est debout, le sexe tendu pénétrant sans relâche son mari, en transes.

Martine est au bord du malaise, cette vision de décadence la laisse sans voix, sans volonté pour hurler son écoeurement. Elle ne peut qu’assister à la jouissance du jardinier, qui choisit cet instant, pour éjaculer dans l’anus de son mari.

Les deux hommes sont comme groggys.

 

C’est là qu’Olivier aperçoit sa femme, Pierrot se retire lentement, la bite molle.
Ecœurée, elle voit sur le gland souillé de l’homme, du sperme tombe sur sa jolie moquette.

Elle n’arrive toujours pas à sortir un son, à hurler….

 

-        Martine, je suis désolé, je pensais que tu ne reviendrais pas avant 18h,  dit doucement son mari

-        Comment as-tu pu, comment…. Tu me dégoûtes !  Siffle une  Martine anéantie

-        Oh la ça va la tite dame, faut pas prendre vos grands airs ! Quand on ne veut pas baiser avec son mari, faut pas s’étonner qu’il cherche ailleurs, rétorque le jardinier

-        Vous, je ne vous permets pas ! Hurle enfin Martine. Sortez de chez moi… N’y remettez jamais les pieds

-        Mais c’est qu’elle s’énerve, dis donc, tu vois mon joli, qu’elle peut sortir de sa torpeur. Faut juste qu’elle ait de bonnes raisons.

 

Olivier qui s’est levé, le sexe dressé, répugnant de désir, s’approche de Martine.

 

-        Ecoute, je suis désolé que tu aies assisté à ça. C’est la première fois, je t’assure

-        Oui, mais t’as aimé pas vrai mon joli, ça t’as fait quoi de te faire enculer, dis lui…. 
      

Olivier ne sait plus quelle attitude avoir... Oui... Il a aimé se faire baiser ainsi.
Il a aimé quand dans le jardin, 1 heure auparavant alors qu’il lézardait au soleil, le jardinier l’avait appelé pour lui demander son avis sur les nouvelles plantations.

Il le regardait en douce, depuis un bon moment, à l’abri de ses lunettes noires, ce grand type chauve au teint halé, à la musculature imposante.

L’homme bossait en short, sans tee shirt.

Olivier avait pris conscience de son attirance pour les hommes, depuis quelques mois, mais jamais encore il n’était passé à l’acte.

 

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Pour ceux qui ne connaissent pas encore, venez  lire mes histoires cochonnes, sur mon 1er blog !

 

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